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- BD
Chronique BD: Alyssa # 4
Science et conscienceSérie: Alyssa #4
Auteurs: Isabelle Bauthian, Rebecca Morse, Hélène Lenoble
Editeur BD: Soleil
Une chronique BD: Génération BD
Le pitch :
Pour Alyssa, ado’ au QI de génie infiltrée dans un collège normal, l’heure de tomber le masque a sonné !
L’histoire :
L’amour nous fait parfois faire de drôles de choses… Alors qu’Alyssa s’échinait depuis des années à masquer son QI de génie, voilà que sur un coup de cœur, elle dévoile son secret au beau Damien… Problème : ses meilleures amies l’ont entendues ! Le retour de flammes est gigantesque, car Nadia, Mel et Léa se sentent trahies par leur amie.
Notre héroïne n’a donc pas le choix : son objectif sera désormais de réunir à nouveau toutes ses amies, sur les bases nouvelles qu’elle doit maintenant assumer, et notamment sa soudaine notoriété pour l’aide aux devoirs. Mais est-ce que seul un QI de génie est capable de résoudre ce type d’équation sociale ???
Mon avis :
D’emblée, commençons par ce qui fache dans cette bande dessinée et ça fait mal, car c’est –à mes yeux- un gros défaut…
Alors que les planches sont tellement lumineuses (on y reviendra), la tailles de phylactères est disproportionnée !!! Ils alourdissent véritablement les cases, déséquilibrant totalement la lisibilité générale des planches !
Je peux comprendre qu’Alyssa, avec son QI de génie éprouve le besoin d’expliciter avec moultes détails de grandes théories, mais là, c’est trop ! Cette série est destinée à tout public, mais avec un tel parti-pris, on exclut de facto une très large tranche d’âge !
Ceci étant posé, on peut passer à l’énorme qualité de la série : le graphisme !
C’est frais, c’est gai, c’est coloré ! Extrèmement bien réussi, les dessins sont réellement tout public, avec un trait suffisamment rond et les couleurs suffisamment chatoyantes pour cajoler la rétine des jeunes lecteurs, tout en étant bien détaillés et attrayants pour les adultes !
Concernant enfin le scénario, on évolue ici dans le même champ que des séries enfant-ado telles les nombrils : des gags en une planche, qui se suivent pour former un tout cohérent : Alyssa et son entourage évoluent au fil des pages, retraçant parfaitement les états d’âme, les joies mais aussi les difficultés de ce petit génie. Là aussi, c’est cohérent !
Une réduction des logorrhées me paraît donc indispensable pour que cette série puissent pleinement s’exprimer (un comble, me direz-vous !) et toucher sa cible en plein coeur!
Milan Morales
Milan Morales
Il était une fois un 24 Avril ...
FRANCIS
FRANCIS Bertrand naquit en 1937 à Uccle Il a travaillé chez Spirou pour lequel il a dessiné quantité de mici-récits, avant de trouver « sa » série: Marc Lebut et son voisin, avec Maurice TILLIEUX au scénario.
Il est décédé en 1994 à Rixensart.