Chronique Comics: Jem et les Hologrammes # 1

Jem et les Hologrammes
♥ Coup de coeur ♥


Série: Jem et les Hologrammes #1
Auteurs: Kelly Thompson, Sophie Campbell, M. VIctoria Robado
Editeur BD: Glenat

Une chronique Comics: Génération BD
 

 

Résumé du livre:

 

Jerrica Benton, alias Jem, est une jeune fille bien sous tous rapports, mais qui a un secret bien caché… Avec ses sœurs Kimber, Shana et Aja, elles forment le groupe pop rock Jem et le Hologrammes !  Face à la menace de leurs éternelles rivales, les Misfits, le groupe de jeunes filles va devoir redoubler d’ingéniosité et de talent pour occuper la première place du podium !

 

Au-delà des paillettes et des projecteurs, Jem et les Hologrammes explore la condition des adolescents d’aujourd’hui, face aux joies et aux peines, et met en avant la diversité en portant un regard optimiste et opiniâtre sur la vie !



 

Avis:


Jem et les hologrammes est, à la base, une série d’animation américano-japonaise de 65 épisodes créée en 1985 par Christy Marx travaillant pour Hasbro afin de promouvoir de nouvelles poupées pour leur marque.  La série fut diffusée chez nous entre 1987 et 1990 dans le Club Dorothée.

 

Cette saga est devenue une série phare des années 80, marquant la plupart des jeunes filles (et certains jeunes hommes…) de l’époque de par ses héroïnes belles, fortes et intelligentes.  De vrais modèles de femmes modernes !

 

Des années plus tard, Jem et les Hologrammes est adapté en film par Jon Chu en 2015.  Et voici qu’en 2016, le comics arrive à son tour…  Il reprend les 6 premiers épisodes de la série régulière Jem and the Holograms, publiés aux USA par IDW.

 

« Jem, c’est pour les adolescentes », se diront surement la plupart des gens… Et bien non !  Le dessin animé initial était déjà novateur de part le fait qu’il montrait des jeunes femmes, bien dans leur peau malgré leurs différences, évoluer grâce à leurs propres compétences (bien qu’aidées par Synergy, l’ordinateur holographique conçu par leur père avant sa mort) dans un milieu tel que le monde de la scène pop-rock.  Cette série criait au Girl-Power et peut toucher tant les jeunes filles, femmes, les vieilles, les vieux ou tout autre adepte du genre ayant le même style de pensée.

 

Comment un Comics allait-il pouvoir faire ressentir toute cette nostalgie pour les fans de l’époque et attirer les nouveaux ne connaissant pas la série du départ ?  C’est ce que Kelly Thompson, la scénariste, explique dans son introduction : Ce que Jem signifiait pour chacun d’entre nous a changé notre perception de la série, voire agit sur nous-mêmes.  Et il est impossible d’entrer en concurrence avec le Jem de notre enfance.  On ne lui arrivera jamais à la cheville, c’est trop personnel…

 

Cette dernière décide donc d’adapter complètement les personnages par rapport à notre époque, tout en gardant la trame de l’histoire de base.

Et ça marche !  Quel plaisir de retrouver ces personnages et d’en même temps les redécouvrir complètement !  Ce qui est fortement appréciable et rare de nos jours c’est que Sophie Campbell, la dessinatrice, ait créé des personnages qui ne soient pas tous sortis du même moule.  Les femmes sont de toutes corpulences et pourtant toutes aussi belles, fortes et féminines.  Leurs orientations sexuelles ne sont pas forcément tournées que vers les hommes.  L’idylle prenant le plus de place dans ce livre étant celle de Kimber et de Stormer…

 

Dans la postface, Sophie Campbell nous explique qu’elle a fait son coming out comme transgenre après avoir bouclé le premier épisode, du coup, Jem lui est encore plus personnel.  C’est le premier comic book dans lequel elle a l’impression d’avoir été elle-même… Et cela se voit dans ses personnages !

 

Tout ça pour dire que, le scénario est très bon, le character design est génial, le style des héroïnes est excellent…  Et même si les personnages sont différents, la nostalgie refait surface et c’est très agréable… Il nous tarde que la suite arrive !

Pour en savoir plus:

Générique de la série animée

Trailer du film

 

Mache

 

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