Avis :

Dans ce vingtième tome, voici venu le match tant attendu entre Kaolang Wongsawat, « le Dieu de la guerre thaï » et Kanoh Agito, « le Croc de metsudô ».

Dès le départ, Kanoh, d’habitude si stoïque, montre un réel engouement face à cet adversaire qu’il considère comme l’un des meilleurs combattants du tournoi. Il crée la surprise, bien décidé à le battre sur son terrain : la boxe. 

Le stoïcisme de Kanoh se transforme en folie pure. Une envie de surpasser le maitre de cet art et de transcender tous les styles de combats. Il ne se bat plus qu’en boxant, abandonnant tous les autres styles pour prouver qu’il peut surpasser son adversaire. Kaolang, lui, reste sur ses gardes et réfléchit efficacement pour que ses coups atteignent leur but. Il domine clairement son Kanoh qui se débat corps et âme. Pourtant, ce dernier rayonne de bonheur…

Encore une fois, le talent de Daromeon nous donne des planches d’une grande beauté.  Les actions sont clairement retranscrites et il est aisé de suivre chacune des attaques et contrattaques. Les gros plans sur les combattants sont splendides et remplis d’émotions.

Le retournement de situation a lieu lorsque Kanoh, enfin adapté au style de son rival, reprendra la main en accordant une parade d’un autre style : le systema. Un style conçu pour le corps à corps qui exploite la souplesse plutôt que la force. Mais, le Croc de Metsudo l’utilisera à sa guise et s’adaptera au fur et à mesure… Kanoh est un pro de l’évolution !

Ce combat technique et passionnant nous tient en haleine les trois-quarts de ce tome. Sandrovich nous liste tous les vainqueurs de ce deuxième tour.

Comme pour le tome précédent, la fin nous montre les moments passés entre Ohma et son maitre lorsqu’ils vivaient dans la zone de « L’intérieur » et que ce dernier apprenait à maitriser le style Niko.

Ce volume marquera la fin du deuxième tour de ce tournoi.  Plus que deux jours avant que celui-ci ne se termine…