Série: Mister Hollywood # 2
Auteurs: Gihef / Lenaerts
Editeur: Dupuis Repérages
Une chronique BD:
Génération BD
© Dupuis
Présentation de la BD «Mister Hollywood # 2» :
De retour dans le New Jersey pour enterrer son père, le seul qui ne l’ait jamais soutenu dans sa famille, Orson doit à présent faire face aux fantômes d'un passé qu'il a fui. Il y retrouve sa mère, toujours aussi sèche et égoïste, et son frère, complètement fermé. Marsellus, qui l'accompagne, ne contribue pas à détendre l'atmosphère. Aux yeux étriqués des siens, Orson ne donne là qu'une preuve supplémentaire de son inconséquence. De ce huis-clos familial, fait de rapports de force et d'incompréhension, rien ne sortira de très bon.
L’avis de BeDemon :
Avec ce deuxième tome de « Mister Hollywood », on pourrait dire que notre ami Gihef nous présente le côté pile et face de la vie d’ Orson.
Retour aux sources de notre héros suite au décès de son père dans le New Jersey.
C’est avec habilité que Gihef nous dépeint ces deux mondes différents ou la vie à Hollywood n’est que paillette, strass, luxure, drogue et visites incessantes chez le psy pour essayer d’avoir un semblant de lucidité dans ce monde sans partage, ou la moindre anicroche peut être fatale et le retour aux sources dans le New Jersey pour Orson, retour dans la dure réalité de la vie.
Le retour dans le New Jersey, n’est pas des plus faciles pour Orson, car la réalité peut faire mal, même après deux ans d’absence.
Ne parlons pas de Marsellus Bullock qui lui ne vit que dans son monde, ou du moins il pense que le monde doit tourner autour de lui. Orson veut-il devenir une copie de ce Marsellus, celui qui est pour lui un ami, un exemple.
Mais Orson doit-il devenir comme tous ces hollywoodiens pour pouvoir vivre son rêve. Quels sont les sacrifices qu’il devra faire pour y accéder et surtout est-il prêt à les faire ou plutôt, doit-il vraiment les faire pour arriver à ses fins. Cela je pense que nous aurons des réponses dans les prochaines tomes de « Mister Hollywood ».
Par ce deuxième scénario, Gihef, nous démontre que non seulement que d’être un dessinateur de talent entièrement autodidacte, il excelle également au bout de sa plume.
Bon, il est vrai que le monde du cinéma,…, ben il s’y connaît. On le sent dans son élément.
Quand à Eric Lenaerts, son dessin épurée permet de donné un côté plus humain. On apprécie ce trait à la « Berthet », mais quand même avec la touche Lenaerts qui le différencie.
Bref une série qui se lit avec grand plaisir
Je terminerais cette chronique par deux phrases de la BD qui peut résumer le fond de cette histoire :
« Il nous arrive de faire des choix dans la vie que l’on regrette presque immédiatement.
On dit que choisir c’est renoncer. C’est un concept très fort et très vrai »
BeDemon
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