Fugue en rave mineure
Dessinateur : Serge Carrère
Scénariste : Loïc Nicoloff
Editeur: Soleil
Mon avis
Alors que le tome 27 vient tout juste de sortir, retour sur le tome précédent intitulé « Fugue en rave mineure ».
Depuis 28 ans qu’a été créée la série par Serge Carrère et Christophe Arleston, on a assisté à un passage de témoin pour le 26ème tome. En effet, Loïc Nicoloff qui a collaboré avec Arleston depuis l’épisode 15 paru en 2005 est maintenant seul aux commandes du scénario.
Mais rassurez-vous, vu leur longue collaboration, c’est toujours aussi bien construit et les bons mots sont toujours présents ! Quelques exemples : « on a juste des enfants, ça suffit pour séparer les parents », « mes saucisses chèvre-miel c’est du pur porc ! » ou encore, pour donner suite à une dispute de couple « mi-temps, j’interromps la thérapie de couple ».
J’ai découvert la série Leo Loden sur le tard, seulement au sortir de l’album 19 intitulé « Spéculoos à la plancha » et lors d’une séance de dédicaces. Et boum, j’ai aimé et depuis je suis la série régulièrement. Les mots d’ordre sont polar, humour, et action et chaque épisode peut se lire indépendamment.
Le privé Léo Loden, ex-flic mais en ménage avec Marlène, une commissaire de police, évolue dans l’univers de Marseille pour ses enquêtes. Et justement, la série a su évoluer et se renouveler (et pas qu’avec un changement de scénariste) car Leo et Marlène sont maintenant les heureux parents de deux petits jumeaux qu’il faut donc gérer dans leurs enquêtes, comme tout parent responsable. Cet album aborde aussi des thèmes actuels comme la mondialisation, la drogue ou le divorce, bref sous des airs de bd classique et sans prétention, un album plus profond qu’on ne le pense.
Pour une fois, Léo n’empiète pas sur les plates-bandes de sa chère et tendre car il mène aussi une autre enquête de son côté, pour le compte d’un couple divorcé dont le fis de 15 ans a fugué ou a été enlevé…
Maroulf