Avis :

Ce tome est une parfaite montée en puissance dramatique. Atsushi Ohkubo alterne avec brio batailles intenses, révélations et développements psychologiques. Les combats de ce volume ne sont pas de simples affrontements physiques : chaque personnage affronte aussi ses propres doutes, ses limites, ses choix.

Black☆Star et Mifune, en particulier, livrent un duel d’une grande densité émotionnelle, où les convictions s’entrechoquent autant que les lames. L’arrivée de Noah ajoute une touche de mystère et de manipulation, inaugurant un nouveau pan narratif plus sombre et plus complexe.

Le dessin de Atsushi Ohkubo est tout simplement magistral. Ce tome le confirme une fois de plus : son style, unique, s’affine et se densifie au fil des pages. L’énergie qu’il parvient à insuffler à chaque scène d’action est bluffante, et l’ambiance visuelle de Soul Eater reste, encore aujourd’hui, inégalée dans le monde du manga.

Que ce soit dans les jeux d’ombre et de lumière, dans la mise en scène gothique des lieux, ou dans les expressions des personnages, tout respire l’identité forte et audacieuse de la série. Ce n’est pas seulement un manga : c’est une œuvre d’art à part entière. Un univers visuel reconnaissable entre mille, avec une aura propre que nul autre titre ne possède.

Tout ceci, mis en évidence, encore une fois, grâce à l’édition Perfect de Soul Eater qui sublime littéralement l’œuvre originale avec :

• Un grand format qui donne de l’ampleur aux dessins,
• Des pages couleur restaurées issues des chapitres prépubliés,
• Une nouvelle traduction plus fluide et fidèle,
• Des jaquettes inédites et superbes illustrées par Ohkubo lui-même.

C’est clairement l’édition à posséder pour redécouvrir ou collectionner cette série culte dans les meilleures conditions.

En conclusion, le tome 10 de Soul Eater – Perfect Edition est l’un des plus intenses et marquants de la série. Il allie tout ce qui fait la force de Soul Eater : action survitaminée, personnages complexes, révélations mystiques et univers visuel à couper le souffle.

Avec l’arrivée de Noah, l’auteur installe une nouvelle menace intrigante, élargit les enjeux, et fait grimper la tension d’un cran. Ce volume est un tournant, un crescendo narratif et graphique qui montre à quel point Soul Eater reste, même des années après sa première publication, un monument du shōnen moderne.