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La disparition d'un des derniers géants de la BD belge.
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Jacques Martin s’est éteint ce matin du jeudi 21 janvier 2010, à l’âge de 88 ans.
Jacques Martin, né à Strasbourg en 1921, était le dernier grand représentant de l’école dite de Bruxelles. École de la plus grande rigueur graphique et narrative, qui se forme autour du journal Tintin dans l’immédiat après-guerre. (lire la suite...)

Jacques Martin s’est éteint ce matin du jeudi 21 janvier 2010, à l’âge de 88 ans.
Jacques Martin, né à Strasbourg en 1921, était le dernier grand représentant de l’école dite de Bruxelles. École de la plus grande rigueur graphique et narrative, qui se forme autour du journal Tintin dans l’immédiat après-guerre. Martin, dès 1948, y côtoie Hergé et Jacobs. Il collabore pendant dix-neuf ans avec le premier, rivalise bientôt avec le second.
Surtout, il ouvre une voie unique et nouvelle.
Avec Alix, puis Jhen, Arno, Orion, Kéos et Loïs, il a fondé un genre : celui de la bande dessinée historique rigoureusement documentée. Parcourant les siècles, cet Alexandre Dumas de la bande dessinée, s’inspirant des sources historiques et archéologiques avec une exigence inédite, a fait revivre la Rome de César avec Les Légions perdues, la guerre de Cent Ans avec Jhen, l’épopée napoléonienne en compagnie d’Arno.
Avec le personnage Lefranc, il s’attaque avec un bonheur égal et un souci de réalisme inégalé, à l’actualité des années 1950 : les menaces que font désormais courir les développements technologiques n’auront jamais été aussi perceptibles que dans L’Ouragan de feu ou La grande menace. Ces récits n’ont pas cessé de gagner en actualité.
À dater de la fin des années 1980, J. Martin, atteint d’une affection oculaire, fait appel à de nombreux collaborateurs, souhaitant que ses personnages continuent de vivre de nouvelles aventures pour le bonheur de ses très nombreux lecteurs. Bob De Moor, Gilles Chaillet, Jean Pleyers, Christophe Simon, André Taymans, Olivier Pâques ou Thierry Cayman assurent, de son vivant déjà, la transmission d’un héritage unique.
« Les héros ne meurent jamais. »
source: Casterman
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Philippe « ZEP » Chappuis, né ce jour en 1967 est citoyen helvétique.
Père d’un des plus grands succès du IXème Art contemporain, Titeuf, ce paisible auteur ne se prend pas la tête avec le succès de son personnage.
Il créa son 1er fanzine à l’âge de 12 ans qu’il appèlera « Zep », en hommage à Led Zeppelin....
C’est en 1992 qu’il signe chez l’éditeur Glénat son 1er tome de sa série emblématique, intitulée « Dieu, le Sexe et les Bretelles ».
Ces dernières années, s’il continue toujours Titeuf, Zep prend des risques en lançant profusion de nouvelles BD, tantôt actu-humoristiques, (« What a wonderful world 1 & 2 »), tantôt plus adultes, telles « Esmera » ou le très beau « Un bruit étrange et beau », chez Rue de Sèvres.

Harold « Wilberforce » Clifton est un détective britannique amateur, ancien colonel du MI-5. Aujourd'hui à la retraite, il partage son temps entre ses loisirs, et les enquêtes qu'on lui propose. Il s'agit soit de particuliers, soit de ses anciens collègues du MI-5 ou de Scotland Yard.
Cette série d’aventure policière a fait les belles heures du journal de Tintin, dans lequel elle fera sa première apparition en 1959 (le n°50/59, pour être précis!)
Imaginée initialement par Raymond MACHEROT, elle sera reprise par la suite par le duo « DE GROOT & TURK », mais aussi épisodiquement par BEDU et enfin Michel RODRIGUE.
En 2016, les éditions du Lombard relance la série avec TURK & ZIDROU, pour une vingt-deuxième aventure intitulée « Clifton et les gauchers contrariés ».






















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