12/06 - GAJIC, VUKIC - Skull
13/06 - WALTHERY, FOERSTER, NICO VDW, BARUTTI, DI SANO - Skull
14/06 - Grisf, Filou, Jean-Etienne - Fanfulla
15/06 - GAJIC, ESPINOSA, VUKIC - Bedebox
- Milan Morales & Maroulf
- BD
Etunwan sacrée Bande dessinée historique 2016
Remis par le marquis Charles-Antoine de Vibraye sous la forme d'un chèque de 3.000 €, le prix Château de Cheverny de la bande dessinée historique revient cette année à « Etunwan : celui-qui-regarde » de Thierry Murat, aux éditions Futuropolis.

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Un récit romanesque, mais très documenté, du génocide amérindien. « Une BD avec un vrai regard historique » a souligné le jury. « C'est super-émouvant de recevoir un prix de la part d'un parterre d'historiens. Je me sens un peu trublion car je suis seulement dessinateur. Ma démarche historique s'arrête là » a souligné pour sa part Thierry Murat.
(source: lanouvellerepublique.fr)


Le résumé complet et détaillé de Futuropolis:
867. Pittsburgh, États-Unis d’Amérique. Dans la ville industrielle grouillante et riche, Joseph Wallace, 33 ans, est photographe et tire le portrait des nombreux notables, ce qui lui assure une vie confortable mais sans possible fantaisie artistique. Il s’engage à suivre l’expédition dans les Montagnes Rocheuses.
Le programme dirigé par le Docteur Walter est financé par le Gouvernement américain afin d’explorer de nouvelles zones à cartographier et découvrir si de nouveaux gisements d’or ou de charbon sont exploitables, s’il existe, toujours plus loin, d’autres terres à coloniser. Parmi les plus éminents scientifiques de la côte Est, Joseph Wallace a pour mission de photographier les régions traversées, le relief, la végétation, et aider à cartographier le territoire. Mais l’expédition se révèle être un voyage intime sans retour. Suivant le dédale géographique, Wallace entame un cheminement artistique. Le tranquille époux et père de famille rencontre les Indiens Sioux Oglalas et sa vie va s’en trouver changée. Il est désormais Etunwan, Celui-qui-regarde.
De retour en ville il n’aura de cesse de vouloir retourner en terres indiennes, d’autant qu’il a aimé corps et âme la femme papillon. Le projet d’envergure humaniste, ethnographique et artistique devient une nécessité pour lui qui connaît « un détachement lent, progressif, physique et cérébral » du monde blanc, telle une mue animale pour appréhender le réel d’une façon nouvelle, alors que la photographie est un art neuf en rapide évolution technique.
La mission artistique du photographe est là : ne plus seulement reproduire la réalité des êtres et des choses mais les sublimer. Il faut raconter avec le regard. Au-delà de tout progrès technique. C’est là l’essence de son art, c’est ce qu’il aura solennellement appris de ces voyages à l’Ouest.
Le programme dirigé par le Docteur Walter est financé par le Gouvernement américain afin d’explorer de nouvelles zones à cartographier et découvrir si de nouveaux gisements d’or ou de charbon sont exploitables, s’il existe, toujours plus loin, d’autres terres à coloniser. Parmi les plus éminents scientifiques de la côte Est, Joseph Wallace a pour mission de photographier les régions traversées, le relief, la végétation, et aider à cartographier le territoire. Mais l’expédition se révèle être un voyage intime sans retour. Suivant le dédale géographique, Wallace entame un cheminement artistique. Le tranquille époux et père de famille rencontre les Indiens Sioux Oglalas et sa vie va s’en trouver changée. Il est désormais Etunwan, Celui-qui-regarde.
De retour en ville il n’aura de cesse de vouloir retourner en terres indiennes, d’autant qu’il a aimé corps et âme la femme papillon. Le projet d’envergure humaniste, ethnographique et artistique devient une nécessité pour lui qui connaît « un détachement lent, progressif, physique et cérébral » du monde blanc, telle une mue animale pour appréhender le réel d’une façon nouvelle, alors que la photographie est un art neuf en rapide évolution technique.
La mission artistique du photographe est là : ne plus seulement reproduire la réalité des êtres et des choses mais les sublimer. Il faut raconter avec le regard. Au-delà de tout progrès technique. C’est là l’essence de son art, c’est ce qu’il aura solennellement appris de ces voyages à l’Ouest.
Il était une fois un 15 Juin ...

Hugo PRATT
Hugo Eugenio Pratt, né le 15 juin 1927 à Rimini (Italie) et décédé à Pully (Suisse) le 20 août 1995.
Son oeuvre magistrale: Corto Maltese!
Publié pour la 1ère fois en France dans Pif, puis Tintin, Pilote, A Suivre, Métal Hurlant… Son sens des contrastes entre le noir et le blanc et ses talents de conteur ont fait de lui un des plus grands maîtres de la BD.
« J’ai treize façons de raconter ma vie et je ne sais pas s'il y en a une de vraie, ou même si l’une est plus vraie que l’autre. »