Un auteur célèbre décède du Coronavirus…
… et c’est pourtant celui dont les héros possédaient les plus magnifiques armures qui a été ainsi terrassé par cet invisible ennemi...
Juan Gimenez s'en est allé cette nuit.
Juan Antonio Giménez López, connu dans le monde entier sous le nom de Juan Giménez, le célèbre dessinateur de bande dessinée argentin, est mort ce soir des suites du Coronavirus.
Il était à l'hôpital central de Mendoza, sa province natale.
Le dessinateur avait 76 ans et a contracté la maladie en Espagne, dans la ville de Stitges où il vivait. L'information a été confirmée par le journal local La Jornada.
Son style graphique a apporté un réalisme inimaginable aux vignettes qui racontaient des histoires dans les mondes impossibles de la science-fiction. En 2000, il a été récompensé du Prix Micheluzzi de la « Meilleure bande dessinée » pour "La caste des Méta-Barons", avec Alejandro JODOROWSKY.
Il a aussi eu l'outrecuidance de commettre les séries "Segments", "Le 4ème pouvoir", ou encore le très réussi "Moi Dragon".
Ces dernières années, il a fait office de véritable référent dans le domaine graphique du IXème Art!
Paix à son âme: ses innombrables guerriers terriens ou d’ailleurs l’accompagneront sans nul doute lors d’une cérémonie de passage vers l’autre monde…

Marcel Gottlieb, dit GOTLIB (né le 14 juillet 1934 à Paris et décédé le 04 décembre 2016) est un auteur de bande dessinée français, surtout connu pour ses histoires humoristiques (Gai-Luron, Les Dingodossiers, La Rubrique-à-brac,Super-Dupont ou encore Hamster Jovial ...) et les nombreuses pages qu'il a publiées dans deux importants mensuels qu'il a créés dans les années 1970, L'Écho des savanes et Fluide glacial.
GOTLIB est un maitre de l'humour noir, ce qui lui permet d'aborder des thèmes qui lui sont chers, parfois de manière satirique envers lui-même, jetant le discrédit sur son propre humour qu'il désigne avec ironie « fin et sophistiqué ». L'ensemble de sa création se caractérise
par ce que Thierry GROENSTEEN nomme une « euphorie citationnelle » propre à susciter le rire chez le lecteur, et qui consiste à truffer ses pages de références tant cinématographiques que littéraires ou picturales.
On terminera cette Ode au maitre par sa célèbre blague: « Comment vas-tu.. yau de poêle ? »