La bonne surprise d’Astérix

La machine « Astérix » vient d’être lancée ce matin: 1h15 de conférence de presse et… une couverture qu’on n’avait pas vu venir!

Cap sur le Grand Est ! Astérix, Obélix et Idéfix reviennent dans une nouvelle aventure et s’engagent dans une quête épique et semée d’embûches face aux Romains !

En librairie le 21 octobre

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Destination : Froid !


Un totem de Griffon planté dans un paysage enneigé, sauvage et apparemment désertique, Astérix aux aguets sur son cheval affichant lui-même un regard inquiet, Idéfix dans tous ses états, appelé par un Obélix troublé… Par Toutatis, où sont donc nos héros ?!?
Promesse d’aventure aux confins du Monde Connu, au pays des Sarmates, l’illustration de la couverture laisse augurer d’un Western transposé dans le grand froid… Didier Conrad, auteur du dessin, nous en dit plus : « C’est un Eastern ! Vous retrouverez dans l’album tous les codes classiques du Western : de grands espaces, des héros venus de loin aider des innocents, des « sauvages » qui subissent l’arrivée conquérante d’une armée… mais à l’Est ! »

 

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Et le griffon dans tout ça ?


Jean-Yves Ferri nous en dit plus sur l’animal mystère du titre de l’album : « A la recherche du griffon, cet animal mythique dépeint dans des textes d’auteurs grecs antiques, les Romains ne sont pas au bout de leurs surprises ! Le Griffon dans l’album est l’animal-totem d’un Chaman sarmate. Il cristallise un peu l’ignorance des Romains et la manière fantaisiste dont ils imaginent la faune dans un monde, pour eux, encore largement inexploré. Même doté d’un corps de lion et d’une tête d’aigle, le Griffon ne leur parait au départ pas plus improbable que la girafe ou le rhinocéros. Après tout, Jules César a lui-même évoqué la licorne dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules (authentique !) Mais, au fur et à mesure de leur progression aux confins du Barbaricum, le doute va s’insinuer. Leur mentalité de conquérants va alors commencer à faiblir… Surtout qu’Astérix et Obélix (sans oublier Idéfix !) venus en renfort des Sarmates, ne vont pas leur faciliter le voyage ! »

Une expédition en terre sarmate

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À l’Ouest de l’Europe, Rome et sa civilisation dominent (même si, bien sûr, un village gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur !). À l’Est, se trouve le Barbaricum, ce vaste territoire inconnu, sauvage et inexploré, qu’occupent des peuples aux noms étranges (du moins du point de vue des Romains !) Parmi eux, LES SARMATES !
Les Sarmates formaient un peuple nomade qui vivait au Nord de la mer Noire du VIIe siècle avant J.-C. jusqu’au VIe siècle de notre ère, remplaçant les Scythes en Ukraine, occupant la plaine hongroise et dominant toutes les steppes entre l’Oural et le Danube. Ce qui fait d’eux les ancêtres des Slaves.
Je voulais suggérer un territoire lointain, une sorte de « royaume sarmate » imaginaire. D’où le choix d’une zone située entre Russie, Mongolie et Kazakhstan. Des traces de sépultures de guerriers nomades ont été retrouvées dans ces régions de l’extrême Est de l’Europe. Et il se trouve qu’un certain Aristée de Proconnèse, poète Grec né vers 600 avant J.-C, y a situé ses étranges récits de voyages. Ça m’a donné l’idée de suivre ses traces et de placer là-bas mon petit peuple sarmate et son folklore de yourtes et de chamans.

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Et comme toujours, une édition "Luxe" en grand format

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Cette édition (26 x 36,5 cm) du nouvel album d’Astérix comprend 128 pages, avec dos carré toilé et tranchefile. Deux types de papier différents sont utilisés pour réserver le plus bel écrin à une grande variété de créations graphiques.

Au programme :

  • L’album en couleur
  • L’intégrale des crayonnés originaux de Didier Conrad
  • Un dossier de 30 pages permettant de découvrir les coulisses de la création de l’album avec de nombreux dessins et documents de travail inédits signés Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.

 

Il était une fois un 3 Août ...
Grzegorz ROSINSKI

Né le 3 août 1941 à Stalowa Wola, (Pologne), vivant en Suisse dans le canton du Valais.
Après des études à l'Académie des beaux-arts de Varsovie, il dessine en Pologne jusqu'en 1982, année au cours de laquelle il s'installe en Belgique. Il y travaille pour Le Journal de Spirou et son supplément Le Trombone illustré où il publie, sous le pseudonyme de Rosek, plusieurs histoires courtes.
En 1977, il publie sa première planche de Thorgal, sur un scénario de Jean VAN HAMME, dans Tintin. La série connait un franc succès et fait l'objet d'une publication en albums chez Le Lombard.

Suite à de sérieux soucis de santé, il passe le relais en 2019 à Fred Vignaux.
 

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