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Prix Rossel de la BD 2023

Parmi les Prix Rossel attribué cette année, deux auteurs de bandes dessinées ont été récompensé : François Schuiten et Jean Cremers. Crédit photo: Pierre-Yves Thienpont

Le premier n’est plus à présenter. L’auteur des « Cités obscures » reçoit le Grand Prix de la BD pour l’ensemble de sa carrière, tandis que « Vague de froid » de Jean Cremers est sacré meilleur ouvrage de BD.

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Le second lauréat est un jeune auteur et dessinateur originaire de Liège dont « Vague de froid » est son premier album. Il y raconte et dessine « une ode à la fraternité en terre viking ».

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C’est depuis 2019 que le prix Victor Rossel récompense également les meilleurs talents de la bande dessinée. Anciennement Prix Diagonale créé en 2008 à l’initiative de Jean Dufaux, c’est en effet devenu le Prix Victor Rossel de la Bande dessinée en 2019 sous la Présidence de Bernard Yslaire. L’année 2019 fût également la dernière édition avec proclamation à LLN.

Le prix Victor Rossel de la BD récompense chaque année le meilleur album et, via son Grand Prix, l’ensemble d’une œuvre. Ce Grand Prix a été attribué à Frank Le Gall en 2019, Posy Simmonds en 2020, Zidrou en 2021 et Florence Cestac en 2022. La parité homme-femme au niveau des lauréats est une des règles de ce prix de bande dessinée ainsi que le fait que les les auteurs doivent être belges ou résidant en Belgique depuis 5 ans. 

 

Il était une fois un 16 Février ...
Olivier BAUZA

Olivier est né une nuit d’orage de l’année 1970. Il tombait des cordes, ce qui le prédestinait à devenir violoniste. Mais comme le bébé avait bonne mine, il opta pour une carrière dans le dessin. Durant son enfance, ses professeurs disaient souvent qu’il lui manquait une case. Olivier, pour se soigner, se lança dans la BD. Il devint alors associable et resta dans sa bulle, ne s’exprimant que par onomatopées. Les pages blanches lui provoquant des idées noires, il ne cessa de gribouiller et vit soudain la vie en rose.

Sa Superpepette martyrisa Spirou Hebdo, sa Loana Jones tortura Pif Gadget et ses Provençaux sévirent dans toute la Paca.

Olivier traumatise aussi les écoliers du sud de la France où il donne des cours de BD régulièrement. Les nuits de pleine lune, retrouvant une certaine lucidité, il délaisse la BD humoristique et se lance alors dans des projets réalistes, comme Cézanne ou Dinia… Un garçon très dur à cerner, finalement…

(Source: artisbd)
 

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