WTF…riday: l’entrainement des Sayans
Les séances d’entrainements de Goku et Vegeta en gravité multipliée ont toujours marqués les fans sportifs.
Aujourd’hui (et pour le plaisir!) un Neurologue analyse les effets de ce type d’entrainements sur un corps réel!
J’avais 20ans. Je voyais sur mon écran Vegeta s’entrainer comme un fou dans la salle d’entrainements par gravité, créée par le père de Bulma. Après ça, je partais courir comme un fou, chargé à bloc par ces séquences fantastiques….
Mais comment notre corps d’humains aurait réagi si nous avions suivi le même entrainement?
Le postulat de départ est le suivant: "en s’habituant à une gravité plus forte que celle à laquelle nous sommes confrontés tous les jours, nous devrions logiquement devenir plus fort et nos gestes plus rapides".
C’est donc une étude très sérieuse qui a été réalisée par le professeur Hirata pour le site officiel de Dragon Ball.
Après avoir payé de sa personne en expérimentant lui-même une gravité x2, il a livré ses conclusions:
« Je vous le dis, 2G n'est pas une promenade de santé. Le poids de votre corps double soudainement, la tension est donc immense. Le simple fait de lever le bras pour se gratter le nez est un défi, et si vous n'adoptez pas la bonne posture,[...] le flux sanguin vers votre cerveau ralentit et vous pouvez perdre conscience. Nous avons d'abord commencé les expériences avec 3G, mais comme tous les participants, moi compris, continuaient de s'évanouir, il aurait été très difficile de progresser ! Nous avons donc fini par passer en 2G » a-t-il expliqué.
Et de conclure: « Si un être humain était placé dans un plan d’entrainement avec une gravité x100 (pour Goku) ou x400 (pour Vegeta), ses os se briseraient, entrainant une mort certaine et douloureuse »…
Dont acte, on continuera donc à juste « rêver ». Néanmoins, l’effet « motivation » en voulant se dépasser tel Vegeta lors d’une séance d’entrainement restera très bénéfique pour progresser… mais à notre niveau de terriens!

Hugo Eugenio Pratt, né le 15 juin 1927 à Rimini (Italie) et décédé à Pully (Suisse) le 20 août 1995.
Son oeuvre magistrale: Corto Maltese!
Publié pour la 1ère fois en France dans Pif, puis Tintin, Pilote, A Suivre, Métal Hurlant… Son sens des contrastes entre le noir et le blanc et ses talents de conteur ont fait de lui un des plus grands maîtres de la BD.
« J’ai treize façons de raconter ma vie et je ne sais pas s'il y en a une de vraie, ou même si l’une est plus vraie que l’autre. »