
C’est dans une crypte sous Bruxelles, aux Halles-Saint-Géry, que François Deflandre, qui accompagne volontiers d’une exposition la parution d’une œuvre, évoque son dernier opus Le Cercle des Spectres , mais également ses BD précédentes Le Sang des Automates et Puzzle Gothique …
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Ecritures de Casterman fête ses dix ans d’existence et en profite pour s’exposer au Centre Belge de la Bande Dessinée. L’occasion rêvée de faire le point et d’évoquer cette collection qui se veut être un chaînon manquant entre la littérature et la bande dessinée. La digne héritière d’A Suivre qui a mené la bande dessinée belge vers l’âge adulte…
Lire la suite : ECRITURES DIX ANS entretien avec Sergio Salma et Nadia Gibert.
Le Chat, qui paraît en BD, édition simple et hors paire ainsi qu’en DVD, c’est toujours un grand moment de surréalisme à la belge : il serait le chaînon manquant entre le singe et l’homme, ses minutes feraient 48 secondes et ses semaines 6 heures… Tandis que son créateur, Philippe Geluck semble être une espèce en voie de disparition…
Lire la suite : Philippe Geluck et le chat erectus : l'interview
Lire la suite : Van Helsing contre Jack l'éventreur - chronique et interview de Jacques Lamontagne
Romain Renard, fils de Claude (c’est vous dire de qui il tient) très peu, trop peu d’albums à son actif mais de qualité. Un regard tout droit sorti d’un western spaghetti, beaucoup d’enthousiasme et de l’humour à revendre (super, son accent canadien !) Beaucoup de talent également, sinon Casterman, associé à Lonely Planet, ne lui aurait pas demandé de succéder à Pratt, Schuiten, Martin, Hyman et autres grands noms BD afin d’assurer la mise en images de ce livre de voyage consacré à Montréal. Rencontre à la galerie Petits Papiers, lors de l’exposition de ses illustrations consacrées à la Bruxelles outre-Atlantique.
Lire la suite : ROMAIN RENARD, GUIDE DE MONTREAL, TABERNAC' !
L’informatique et Internet a ceci de bon : les dessinateurs de BD ne doivent plus démarcher auprès des maisons d’éditions avec leur imposant portfolio sous le bras, attendre des heures en se rongeant les ongles jusqu’à la deuxième phalange que quelqu’un daigne les recevoir et devoir essuyer moults ricanements et critiques enragées se terminant par un NIET qui leur feront quitter les lieux la tête basse et le rouge au front sous le regard hautain de la standardiste. C’est donc sous forme de courriel que Xavier Coste s’est adressé à Reynold Leclercq, libraire bien connu et éditeur de la maison Casterman. Agé de 22 printemps à peine, ce jeune homme fraîchement diplômé de la prestigieuse maison Peninghen - laquelle lui a enseigné le graphisme tout en dédaignant la bande dessinée - a pu publier sa première BD. Une biographie consacrée à Egon Schiele, peintre autrichien maudit dont la conduite borderline le fit passer pour un Sid Vicious du début du XXème siècle...
Lire la suite : Interview de Xavier Coste pour SCHIELE VIVRE ET MOURIR (Casterman)
Viva la revoluçion ! Pour sa première BD, Léonard Chemineau s’attaque à une adaptation d’un auteur d’origine mexicaine, James Carlos Blake. Pour le tas de gringos incultes que vous êtes, ce gars a déjà livré de nombreux récits biographiques plus ou moins romancés et haut en couleur de « personnages » qui ont vécu des deux côtés du Rio Grande. « Les Amis de Pancho Villa » raconte l’histoire de Rodolfo Fierro, lieutenant de la révolution au côté de sus-dit Pancho Villa. C’est un ancien repris de justice pour qui la vie ne vaut pas grand-chose et qui tue avant d’être tué, souvent gratuitement parfois pour l’honneur si ce n’est pour l’horreur et qui finalement s’en sortira indemne, à un membre près. Mais quand on a survécu à cette période tumultueuse de l’histoire mexicaine on peut s’estimer heureux de mourir dans son lit, de vieillesse.
Le récit de ce guerrier qui regarde tous les jours la mort dans les yeux est mené tambour battant par ce jeune Léonard Chemineau qui doit assurément compter dans ses favoris Quentin Tarantino et Sergio Leone. Car c’est de cela qu’il s’agit, un western spaghetti qui, chose surprenante, trouve sa place dans une collection dédiée au polar mais sans que cela ne gêne personne. Première œuvre, c’est vous dire si l’auteur a réussi à impressionner ses éditeurs par ses qualités narratives aussi bien que graphiques (voyez cette couverture, une merveille !). Pour un début, c’est un début fracassant ! Quant à cette collection Casterman/Rivages/Noir nommée d’après la collection de polars Rivages/Noir, elle continue a tenir ses promesses, volume après volume, présentant des jeunes auteurs ou des confirmés qui ont vendu leur âme au polar et qui mettent en images les plus grands auteurs policiers de la planète. Avec Ecritures, une des meilleures collection de Casterman.
Lire la suite : Interview de Léonard Chemineau, un ami de Pancho Villa