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Décès de Jacques Nicolaou
Nous apprenons la disparition du dessinateur Jaques Nicolaou à l’âge de 91 ans.
Ce nom de nous dit peut-être pas grand-chose mais si l‘on évoque « Placid et Muzo », cela vous parle certainement.
Un ours noir paresseux et gourmand d’un côté, un renard sérieux et futé de l’autre.

Car s’il n’en n’est pas le créateur, il a pourtant animé la série pendant près de 40 ans, faisant les beaux jours de la revue Vaillant, devenue ensuite Pif Gadget en 1969.
Créée en 1946 par José Cabrero Arnal au dessin et Pierre Olivier (texte), le dessinateur décide de passer le flambeau à partir de 1958, et c’est Nicolaou qui reprendra le duo. La série obtient ses propres albums mensuels dès les années 80, obligeant le dessinateur à une grosse production puisque chaque fois une centaine de pages sont prévues !

Dessinateur industriel de formation, c’est lui aussi qui imagine et conçoit les premiers gadgets vendus dans les numéros de « Pif Gadget » au début des années 1970.
Les personnes qui l’ont croisé louent sa gentillesse et un musée consacré à son travail ouvrira ses portes en juillet dans la commune de Saint-Georges-de-Didonne en Charente-Maritime, où il s'était installé à la retraite.
Signalons que la série est présente dans la nouvelle version du journal Pif Gadget parue entre 2004 et 2008 et depuis 2015, Placid et Muzo sont présents également dans le magazine Super Pif avec deux séries : l'une dessinée par Netch et scénarisée par Corteggiani et l'autre dessinée par Mircea Arapu et scénarisée selon les numéros par Arapu lui-même, Isabelle Bottier, Cortegiani ou Herlé.

Né le 3 novembre 1928 à Toyonaka (Japon) et mort le 9 février 1989 à Tokyo.
Sa force de création est colossale : plus de 170 000 pages dessinées au cours de sa carrière. Il a signé environ 700 œuvres.
Plus de 120 millions de mangas ont été vendus depuis sa disparition en 1989.
Il fonde les studios Mushi Production puis Tezuka Productions. Les premières séries animées réalisées à un rythme soutenu y sont expérimentées et mises en images. De même, y sont conçues successivement la première série animée japonaise avec une diffusion hebdomadaire, Astro Boy en 1963, et la première série en couleurs, Le Roi Léo en 1965.






















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