- Milan Morales
- Divers
Gaston Lagaffe, le film: un contre-avis tout à fait crédible…
Alors que la toile et la presse s’est enflammée hier suite aux propos incendiaires de la fille d’André Franquin sur le film de Pierre-François Martin-Laval, on a choisi de vous livrer une autre analyse…
Et en l’occurence, c’est un avis éclairé de Didier Pasamonik, historien spécialisée BD (que l’on retrouve aussi sur le site actuabd.com), que l’on retrouve ici dans l’émission « Europe matin » sur Europe 1, qui va à contre-courant du lynchage médiatique actuel…
Très honnêtement, je suis assez d’accord avec sa vision: si je suis un grand fan de Franquin, je n’irai vraisemblablement pas voir ce film au cinéma, car il ne semble pas correspondre à mes représentations de Gaston mais… Est-il mauvais pour autant? Est-ce que ce type de film n’est pas surtout destiné à un nouveau public, qui pourrait ainsi avoir un chemin d’accès à l’oeuvre originelle par la suite?
J’entends, je lis souvent que le magazine Spirou n’est plus aussi bien qu’avant… n’est-ce pas là un discours que l’on entend depuis la nuit des temps (« De mon temps… », « c’était mieux avant… »)… Pourtant, cet hebdomadaire se porte hyper-bien, bien mieux même qu’à certaines périodes de son histoire… Et les jeunes prennent toujours plaisir à le lire aujourd’hui!
Au final, je retiens surtout une phrase de Didier Pasamonik: « à côté de moi, j'avais des enfants qui riaient aussi ». N’est-ce pas cela le principal?
A chacun de juger, mais attention à ne pas mettre trop de charge émotionnelle ou nostalgique dans ce type de débat.
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Pour en savoir plus, on vous renvoie vers notre news du 5 février 2017, annonçant la sortie de ce film…

Après avoir travaillé un temps dans le monde du jeu vidéo, cet auteur de Bande Dessinée (né le 05/11/1975), signe son 1er album avec Glénat: CIRK, en 2001.
C’est en 2006 qu’il lance un polar contemporain qui marquera les esprits: « Cellule Poison ». Décliné en 5 tomes, il terminera cette histoire en 2013.
Début 2009, il s'attaque au dessin des 200 pages du premier tome de "L'affaire des affaires", roman graphique entre enquête financière et journal intime du journaliste et auteur Denis ROBERT et découpé par Yan LINDINGRE. Une aventure qui l'amène à réaliser presque 700 planches de bande dessinée, que l'on peut (re)découvrir dans l'intégrale parue en 2015 chez Dargaud.

C’est dans les pages du journal Pilote (le n°420 pour être précis!) que débute les aventures spatio-temporelles de ces 2 agents de Galaxity.
D'après Stan BARETS en introduction de l’Intégrale #1, cette série est « à la fois un classique du 9ème Art et un chef-d'œuvre de la science-fiction » vendu à plus de 2 500 000 exemplaires. Elle ajoute une dimension particulière au genre codifié du Space Opera, ouvrant ainsi la porte à toutes les séries actuelles de science-fiction, d'anticipation et d’héroïque fantasy. Pour lui, Valérian et Laureline « est l'archétype originel d'où tout procède ».
La série est close par ces 2 auteurs (Pierre CHRISTIN et Jean-Claude MEZIERES) depuis 2010 avec l’album « L’OuvreTemps », mais des spin-offs sont en cours !






















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