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Un Corto par Bastien Vivès…
Alors qu'en bandes dessinées, les reprises et hommages fleurissent, voici que l’on apprend que Bastien Vivès réalise un Corto Maltèse.
Tout comme le « Spirou » d’Emile Bravo, le « Lucky Luke » de Mathieu Bonhomme, le « Blake et Mortimer » de François Schuiten, le « Blueberry » de Blain, il y aura donc le « Corto Maltèse » de Bastien Vivès.
En collaboration avec Martin Quenehen (scénariste déjà de « Quatorze juillet » avec Vivès), l’auteur de « Last Man », « Le Chemisier », « Une Sœur » ou encore « Polina » a choisi de reprendre le célèbre héros d’Hugo Pratt.
En 2015, Casterman avait relancé la série avec deux auteurs espagnols restés fidèles au dessin du créateur : le dessinateur Rubén Pellejero et le scénariste Juan Diaz Canales. Cette fois cependant, ce sera différent. Bastien Vivès a annoncé "Au niveau dessin, il a quand même fallu que je hausse mon niveau. Que je garde le mien, tout en absorbant celui de Pratt. C'était intéressant de se demander ce qu'on pouvait apporter aujourd'hui à Corto Maltese »
L’album s’intitulera « Océan noir » est sa sortie est prévue pour septembre 2021.

Marcel Gottlieb, dit GOTLIB (né le 14 juillet 1934 à Paris et décédé le 04 décembre 2016) est un auteur de bande dessinée français, surtout connu pour ses histoires humoristiques (Gai-Luron, Les Dingodossiers, La Rubrique-à-brac,Super-Dupont ou encore Hamster Jovial ...) et les nombreuses pages qu'il a publiées dans deux importants mensuels qu'il a créés dans les années 1970, L'Écho des savanes et Fluide glacial.
GOTLIB est un maitre de l'humour noir, ce qui lui permet d'aborder des thèmes qui lui sont chers, parfois de manière satirique envers lui-même, jetant le discrédit sur son propre humour qu'il désigne avec ironie « fin et sophistiqué ». L'ensemble de sa création se caractérise
par ce que Thierry GROENSTEEN nomme une « euphorie citationnelle » propre à susciter le rire chez le lecteur, et qui consiste à truffer ses pages de références tant cinématographiques que littéraires ou picturales.
On terminera cette Ode au maitre par sa célèbre blague: « Comment vas-tu.. yau de poêle ? »