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Glénat absent d’Angoulême 2022
L’éditeur Glénat a annoncé qu’il ne participerait pas au Festival internationale de la bande dessinée d’Angoulême prévu du 27 au 30/01/2022. Et pas à cause du Covid…

Alors que la pandémie du Covid n’est toujours pas régulée, avec notamment le développement du variant omicron, le FIBD reste toutefois toujours prévu du 27 au 30 janvier prochain. Mais si la France suit les mesures de la Belgique qui vient d’adopter des mesures très fortes (fermeture du secteur culturel avec ses festivals, théâtres, concerts, salons…) valables jusqu’au 28/1, le festival d’Angoulême pourrait ne pas pouvoir se tenir.
On n’en n’est pas (encore) là, mais les organisateurs viennent toutefois d’encaisser un (gros) coup dur avec l’annonce de la non-participation de l’éditeur historique Glénat ! Un stand de 160 m² leur était dévolu et le désistement de ce gros éditeur risque d’entraîner peut-être d’autres annulations…
Officiellement, Glénat aurait expliqué ne pas venir car aucun de ses albums ne fait partie de la sélection officielle (46 albums). En réalité, parmi les 93 albums sélectionnés dans les diverses catégories, seul 1 album provient en effet du catalgue glénat (« Bergères Guerrières » tome 4 en sélection jeunesse 8-12 ans).
Dès lors, puisque le travail des auteurs chez Glénat ne serait pas reconnu par cette absence dans la sélection, c'est "par solidarité" que l'éditeur ne vient pas au festival.
A suivre l’évolution des réactions et du Covid donc et notamment si même en cas de maintien du festival si les artistes internationaux invités pourront ou non faire le trajet jusqu'à Angoulême.

Né le 3 novembre 1928 à Toyonaka (Japon) et mort le 9 février 1989 à Tokyo.
Sa force de création est colossale : plus de 170 000 pages dessinées au cours de sa carrière. Il a signé environ 700 œuvres.
Plus de 120 millions de mangas ont été vendus depuis sa disparition en 1989.
Il fonde les studios Mushi Production puis Tezuka Productions. Les premières séries animées réalisées à un rythme soutenu y sont expérimentées et mises en images. De même, y sont conçues successivement la première série animée japonaise avec une diffusion hebdomadaire, Astro Boy en 1963, et la première série en couleurs, Le Roi Léo en 1965.






















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